La lettre R&M

L’une des questions les plus posées ces derniers temps, à laquelle d’ailleurs beaucoup n’ont pas de réponse, porte sur la bonne activité du marché des diamants ces jours-ci. [:]

Les sceptiques s’en sont donné à cœur joie lorsque la De Beers et le gouvernement du Botswana ont annoncé, en 2011, la signature d’un accord d’extraction et de vente de diamants sur 10 ans.[:]

Les marchés boursiers ont horreur de l’incertitude. Rien de surprenant donc à ce que les bourses américaines aient dégringolé lundi 3 mars, lorsque la prise de contrôle militaire, par les Russes, de la région de Crimée, en Ukraine, a été annoncée. [:]

La De Beers a maintenu des prix à peu près stables, le sight de février ayant clôturé sur une valeur estimée à 650 millions de dollars.[:]

Londres – D’après une annonce de la De Beers, lors de la publication de ses résultats annuels le vendredi 14 février, la demande mondiale augmentera légèrement en 2014, stimulée par les ventes de taillé aux États-Unis et en Chine.[:]

La question est épineuse et les arguments des deux parties bien huilés et sincèrement exprimés. Néanmoins, les tenders sont-ils en train de léser une grande partie de l’industrie ? [:]

Les prix du brut et les premiums augmentent. Le sight de janvier de la De Beers s’est clôturé sur une valeur estimée à 700 millions de dollars, après que la société a augmenté ses prix de 5 % en moyenne. [:]

Les miniers se retrouvent sur la corde raide ces jours-ci, attentifs à maintenir des niveaux de production à court terme conformes à la demande. [:]

ALROSA, leader de la production de diamants en volume depuis 2009, a généré 34,4 millions de carats en 2012, soit 27 % de la production mondiale. La De Beers, quant à elle, est restée leader en termes de valeur, affichant 5,5 milliards de dollars de ventes.[:]

L’année s’est révélée très particulière pour le secteur du brut. Les prix ont fluctué, la DTC a déménagé au Botswana, ALROSA est finalement entrée en bourse, les tenders se sont imposés et, pour la première fois, les banques se sont publiquement déclarées opposées à la chasse sauvage du brut et aux hausses de prix consécutives.[:]

Les échanges de brut s’améliorent sur fond de difficultés persistantes. Le sight de décembre de la De Beers a été estimé à 580 millions de dollars, avec des prix et des valeurs de boîtes relativement stables. [:]

Certains participants au premier sight de la De Beers, au Botswana, affirment que le ton des conversations avec le PDG de la De Beers, Philippe Mellier, a changé – en bien.[:]