Le GIA invalide plus de 1 000 rapports pour cause de piratage

Rob Bates

Le Gemological Institute of America a invalidé 1 042 rapports de certification délivrés par son laboratoire. [:]Les certificats portent en effet des grades qui ont été modifiés par l’un des anciens employés de son sous-traitant d’assistance pour les bases de données, Tata Consultancy Services (TCS), qui a accédé sans autorisation au système et modifié les grades.

La liste des rapports concernés est consultable ici. Le GIA demande à toutes les personnes touchées ou dont les diamants sont associés aux rapports qu’elles les renvoient à son laboratoire pour inspection. La saisie de leurs références dans Report Check indiquera que les rapports ont été invalidés.

Les diamants concernés ont été le plus souvent envoyés en Inde, bien que certains soient arrivés au siège d’intoGIA de Carlsbad, en Californie. Les pierres ont été certifiées en tout ou partie dans divers sites du GIA, notamment dans ses laboratoires aux États-Unis et en Inde. Les pierres ont été envoyées entre les mois de novembre 2014 et septembre 2015. Près de 900 ont été envoyées en juillet et août.

Le problème a été mis au jour lorsque le laboratoire a découvert certaines incohérences de certification dans le cadre de ses contrôles internes. Le GIA a ensuite entamé une enquête en coordination avec le TCS.

L’enquête a révélé qu’un ou plusieurs anciens employés de TCS étaient parvenus à obtenir un accès à distance au système et avaient apporté des changements non autorisés à des grades spécifiques, au nom de certaines parties. Les clients qui ont envoyé les diamants en question ont été contactés et leurs envois au GIA sont désormais refusés, en attente d’une enquête ultérieure.

Les changements non autorisés portaient à la fois sur des grades de couleur et de pureté, a expliqué Stephen Morisseau, le porte-parole.

Le GIA et le TCS ont fait connaître les résultats de leur enquête aux agences de répression en Inde et analysent activement l’affaire, a indiqué un communiqué, ajoutant que l’incident avait amené le GIA à renforcer ses contrôles.

Source JCK Online