Des rapports sur le pays d’origine au GIA

Rob Bates

Lors de sa campagne publicitaire pendant les fêtes, le Gemological Institute of America (GIA) mettra l’accent sur ses rapports sur le pays d’origine des diamants.[:]

Le programme du pays d’origine, initialement baptisé « Mine to Market », fait appel à un procédé scientifique pour relier un diamant taillé à la pierre brute initiale, afin d’informer les consommateurs sur le pays d’origine d’un diamant.

Les rapports tiendront une place importante dans la campagne publicitaire qu’organise le GIA depuis dix ans à propos des 4C. Les nouvelles publicités présentent le pays d’origine comme un « cinquième élément » sur lequel il est nécessaire de s’informer, conjointement à la couleur, la pureté, la taille et le poids-carats.

Pour mettre toute la lumière sur les rapports, le GIA renforcera ses dépenses publicitaires pour les fêtes. Des placements sont prévus dans des publications comme Vogue et Elle. Des publicités numériques cibleront les acheteurs de joaillerie dans les zones métropolitaines.

« Nos recherches ont montré que les acheteurs de diamants montrent un intérêt croissant pour l’origine géographique des pierres qu’ils achètent, a expliqué par e-mail au JCK Anna Martin, vice-présidente senior du développement international. Ils veulent également connaître l’effet positif de leurs achats sur les communautés et pays producteurs… Les nouveaux rapports feront le lien entre les consommateurs et les avantages sociaux et économiques qu’apportent les achats de diamants aux communautés et pays producteurs. »

Le processus est le suivant : avec l’aide du minier, le GIA reçoit des colis de brut dans des sachets scellés, accompagnés des documents de la société minière. Le laboratoire recueille ensuite des données sur la pierre brute (morphologie, spectroscopie et structure de croissance des cristaux) et délivre un numéro de série.

Une fois que le brut est taillé, le tailleur renvoie les diamants au GIA, accompagnés de leur numéro de série. Le GIA examine alors chaque pierre pour voir si les caractéristiques constatées sur le diamant taillé concordent avec celles du brut.

Le GIA considère être capable de rendre des verdicts définitifs sur l’origine d’une pierre dans 90 % des cas.

Source JCK Online