Croissance à deux chiffres pour les marques de bijoux de Kering au 1er semestre

Lenore Fedow

Kering, conglomérat de luxe, a publié de solides résultats pour le premier semestre de son exercice fiscal, constatant une croissance à deux chiffres de ses revenus globaux et de ses marques de bijoux.[:]

Les revenus du premier semestre ont totalisé 7,64 milliards d’euros (8,51 milliards de dollars), une hausse de 18 % en glissement annuel.

Les revenus du deuxième trimestre ont augmenté de 13 % sur une base comparable, à 3,85 milliards d’euros (4,29 milliards de dollars).

Le portefeuille de Kering englobe des articles de mode, de la maroquinerie, des montres et des bijoux.

La société considère ses marques à succès, comme Gucci, Yves Saint-Laurent et Bottega Veneta, comme ses principales « maisons », tandis que des marques comme Balenciaga et Alexander McQueen, ainsi que ses offres de montres et bijoux, sont classées sous la division « autres maisons ».

Les revenus du premier semestre pour la division, constituée de montres et de bijoux, ont totalisé 1,23 milliard d’euros (1,37 milliard de dollars), une hausse de 20 % sur une base comparable.

Les marques de bijoux Pomellato, Boucheron et Qeelin ont obtenu « une forte croissance à deux chiffres ». L’ensemble de la division a réalisé de solides performances, entraînées par le retail, a déclaré Kering. La société a noté des « progrès encourageants » pour sa marque de montres Ulysse Nardin.

Dans l’ensemble, les ventes directes pour la catégorie incluant les montres et bijoux ont pris 32 % sur une base comparable au premier semestre, tandis que les ventes de gros étaient en hausse de 10 %.

Les ventes en ligne ont progressé de 20 %.

En termes d’actualités du portefeuille de bijoux de Kering, Gucci a présenté la collection Hortus Deliciarum plus tôt en juillet, sa première collection de joaillerie, composée de plus de 200 articles.

Dans l’ensemble, Kering a constaté de la croissance dans toutes les régions, dont une hausse de 7 % en Amérique du Nord, 24 % en Asie-Pacifique, 15 % en Europe occidentale et 10 % au Japon.

La société a mis en avant ses bons résultats en Asie-Pacifique, particulièrement en Chine continentale, à une époque où d’autres détaillants de luxe étaient en concurrence pour les dollars des touristes chinois.

Pour l’avenir, la société prévoit de continuer « l’expansion sélective » de son réseau de boutiques et d’investir dans son activité de commerce électronique, la distribution omnicanal, la logistique et l’infrastructure informatique.

Face à un environnement de travail instable, Kering a évoqué les conflits macroéconomiques et géopolitiques et déclaré qu’elle prévoit de maintenir le cap et de continuer à surveiller son mode de gestion et l’attribution des ressources.

Source National Jeweler