Conjuncture is going better in the diamond business and profitability is not dead

Alex Shishlo

Ari Epstein, directeur et Nishit Parikh, ancien président du Antwerp World Diamond Centre (AWDC), ont répondu aux questions du correspondant de Rough&Polished à Bruxelles.

ARI EPSTEIN :

Que pensez-vous de la situation actuelle de l'industrie du diamant ?Que pensez-vous du comportement d'ALROSA sur le marché ?
ALROSA est bien sûr l'acteur le plus important aujourd'hui sur le marché, elle devrait poursuivre sur cette voie parce que c'est une société minière très importante, la plus importante aujourd'hui, et qu’elle présente de bonnes perspectives de croissance.

Que pouvez-vous dire du départ de Rio Tinto et BHP Billiton ?
Bien sûr, ces sociétés minières sont très importantes et très professionnelles. Il nous paraît regrettable qu'en tant que marques, elles quittent cette activité. Mais, bien sûr, ceux qui partent ouvrent des opportunités pour ceux qui veulent s'engager sur le marché. L'extraction de diamants me paraît être une activité très lucrative et très intéressante, nous trouverons donc sûrement des partenaires très fiables avec qui interagir et qui coopéreront avec les deux sociétés minières existantes.

NISHIT PARIKH :

Que pensez-vous de la situation du marché du diamant ? Craignez-vous des problèmes dans un proche avenir ?
La rentabilité de ce secteur ne s'est pas tarie. L'Amérique se porte bien mais le reste du monde ralentit légèrement. Nous verrons bien. Le niveau de rentabilité n'est pas dangereux pour l'instant.

Êtes-vous inquiet des intentions de certains géants miniers de quitter l'industrie du diamant ?
Tout est affaire d'occasions. Ce n'est pas bon qu'ils partent, mais je ne pense pas que ce soit un gros problème car, pour eux, ce secteur était trop restreint, de sorte qu'ils n’auraient pas pu se regrouper.

Êtes-vous satisfait des prix du brut et du taillé ?
Pas tellement. Le marché du taillé est assez calme, celui du brut est un peu plus dynamique.

Selon vous, comment vont évoluer les prix ?
Il faudrait que le brut baisse ou que le taillé augmente car, en ce moment, le milieu de la filière, là où nous nous trouvons, ne génère pas de rentabilité. Il faut donc que l'un des deux cède et j'espère que ce sera le taillé qui augmentera.

Source Rough & Polished

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