Tiffany et Cartier, les marques de bijoux les mieux identifiées par les Américains aisés

Rob Bates

Tiffany et Cartier sont les deux marques de bijoux les mieux reconnues par les consommateurs aisés. C’est en tout cas ce qu’a montré une nouvelle étude de l’American Affluence Research Center.[:]

Cette enquête a porté sur 346 foyers, dont l’actif net équivalait à au moins 1 million de dollars, ce qui les classait parmi les 10 % les plus riches des ménages américains.

Tiffany et Cartier ont tous deux atteint un taux de reconnaissance de 98 %. Quatre autres marques ont dépassé les 95 % : Chanel, Kay, Zales et Jared (les trois derniers appartenant à Signet.)

Au niveau suivant, figure la De Beers, avec 85 % de reconnaissance. David Yurman a été reconnu par 50 % des personnes interrogées, Blue Nile par 26 % et Graff et Buccellati par 20 % d’entre elles.

Les plus riches aujourd’hui sont souvent partis d’une situation modeste et ont gravi les échelons. Ils ne sont donc pas toujours bien au fait des grands noms du luxe, affirme Ron Kurtz, le fondateur et président de l’American Affluence Research Center.

« Le groupe qui retient toute l’attention est celui des 1 % les plus riches, qui sont aussi les consommateurs les plus ostentatoires, explique-t-il au JCK. Le reste des 10 % sont plus modérés et vivent avec leurs moyens. »

Il considère que, pour attirer les consommateurs aisés dans leurs boutiques, les marques de luxe doivent faire des efforts pour les informer.

« Un grand nombre de ces consommateurs sont généralement mieux informés et plus critiques dans leurs achats, explique Ron Kurtz. La plupart des marques de luxe proposent de très belles illustrations et des photographies splendides, mais elles n’offrent aucune présentation factuelle des caractéristiques et de l’attrait du produit. Elles doivent travailler à mieux informer les consommateurs et les convaincre de s’intéresser au luxe véritable. »

L’étude a également montré que les consommateurs de luxe ont un avis globalement positif de l’économie, du marché boursier et des futurs plans de dépenses.

Source JCK Online