Soutenons les communautés locales et la Renaissance School de Massina aux côtes des Young Diamantaires !

Marianne Riou

Chers lecteurs,

C’est une Lettre à tiroir et pleine de ressources que nous vous proposons cette semaine.

Tout d’abord nous avons fait une sélection d’articles pointue, qui fait le bilan détaillé des conséquences de cette dramatique guerre en Ukraine et de la façon dont elle impacte l’industrie du diamant.

Il ne faut pas se leurrer, les conséquences des mesures – légitimes ! – prises contre ALROSA seront durables. Elles sont clairement en train de changer la trajectoire de l’industrie du diamant. Les sanctions prises par les États-Unis notamment – le plus gros marché pour notre industrie faut-il le rappeler – ne permettent plus d’hésiter : les diamants russes n’ont plus le droit de citer et pour longtemps. RapNet vient de les interdire. Et les opinions publiques commencent à se saisir du sujet.

L’Inde, dont on savait qu’elle serait particulièrement exposée, est durement touchée. Les fabricants, qui doivent prouver que leurs diamants ne proviennent pas de Russie, font également face à une pénurie de matière première qui renvoie la main d’œuvre et les tailleurs chez eux… temporairement ? Ils sont des victimes collatérales que nous ne pouvons ignorer et ne pas soutenir.

Également, les initiatives en termes de traçabilité, comme Tracr chez De Beers, mettent les bouchées doubles. Elles sont nécessaires mais pour l’instant limitées à une partie de l’industrie qui a les moyens de mettre en place des actions en matière de transparence et de garantir la provenance de ses diamants. Nous sommes déjà dans une industrie à deux vitesses, mais le contexte prouve clairement la nécessité de changer la façon de travailler très en amont et tout au long de la chaîne de valeur pour que l’on puisse « revenir à la source » pour chaque diamant. (pour la traductrice : il s’agit de « prouver la source et l’origine » ici…)

Et, parce « s’engager n’est pas qu’un mot », parce que la crise actuelle ne doit pas nous faire oublier de soutenir les communautés locales, Rubel & Ménasché a eu envie de vous parler des Young Diamantaires, dont Morgane Winterholer, notre directrice du Business Development est membre.

Leurs initiatives, leur dynamisme et leur engagement nous touchent, et a fortiori leur collecte de fonds pour soutenir et agrandir l’école The Renaissance School à Massina, un projet en droite ligne avec nos valeurs, nos engagements RSE et que nous soutenons concrètement. Courrez lire notre article sur le sujet et l’interview de Morgane !

Et restez connectés, l’éthique et le développement durable, nous n’avons pas fini de vous en parler et d’engager notre énergie à promouvoir de beaux projets !

Bonne lecture et belle semaine