Selon la De Beers, la demande mondiale de bijoux en diamants atteint 79 milliards de dollars en 2013

De Beers

Communiqué de presse – La demande mondiale pour les bijoux en diamants a atteint le chiffre-record de 79 milliards de dollars en 2013, selon le rapport inaugural intitulé « Diamond Insight Report » publié le 16 septembre par De Beers Group of Companies.[:]

La demande devrait continuer à progresser sur le long terme, entraînée par la reprise économique que connaissent les États-Unis, le plus gros marché au monde pour ces bijoux, et par la croissance des classes moyennes de marchés en développement, comme la Chine et l’Inde. Aux États-Unis, les ventes de taillé ont progressé de 7 % en 2013. En Inde et en Chine, le secteur des bijoux en diamants s’est développé à un taux composé annuel de 12 % en devises locales, entre 2008 et 2013.

Le rapport avance une mise en garde : même si les consommateurs entretiennent toujours un lien spécial avec les diamants partout dans le monde, les futurs niveaux de la demande ne doivent pas être tenus pour acquis. Dans son ensemble, la catégorie est confrontée à une concurrence de plus en plus solide et sophistiquée des autres produits de luxe. La part publicitaire des diamants sur le marché américain a perdu du terrain face aux articles concurrents.

La production mondiale de brut en 2013 a progressé de 7 % en glissement annuel, en termes de carats, pour atteindre environ 145 millions de carats. Ce chiffre reste toutefois bien inférieur au pic de 2005, avec environ 175 millions de carats. Le rapport souligne également que la baisse prévue de l’approvisionnement assuré par les sources actuelles ne sera probablement pas compensée par une nouvelle production dans les années à venir. L’offre devrait donc atteindre un plateau à partir de 2015, avant de reculer à partir de 2020.

Parallèlement, l’extraction minière se déplace plus profondément dans la terre, mais aussi vers des sites plus éloignés. Le processus devient donc de plus en plus complexe et coûteux. Dans les principaux pays producteurs, les trois grands postes de dépenses – main-d’œuvre, électricité et carburant – ont augmenté bien au-delà des niveaux de l’inflation locale depuis dix ans. Cette tendance devrait se poursuivre.

Pour que l’industrie maintienne ses niveaux actuels, elle va devoir investir massivement dans la production de diamants, la technologie et la création de marques, mais aussi dans le marketing et la vente au détail.

Le rapport dévoile aussi plusieurs choses :

La Chine est le marché qui connaît la croissance la plus rapide pour les ventes de bijoux en diamants. Le nombre de boutiques du pays a augmenté de près de 30 % entre 2010 et 2013.

Les systèmes de vente en ligne prennent de plus en plus d’importance pour l’industrie. En 2013, plus d’un achat de bijoux en diamants sur six aux États-Unis a été effectué en ligne. En Chine, un quart des acheteurs a déjà consulté Internet pour se renseigner avant d’acheter.

Les diamants ont abondamment contribué aux performances économiques des pays producteurs en 2013. Au Botswana, ils ont représenté plus de 25 % du Produit Intérieur Brut (PIB) et plus de 75 % de l’ensemble des exportations. En Namibie, ils ont représenté 8 % du PIB et près de 20 % de toutes les exportations.

Philippe Mellier, le PDG de De Beers Group, a affirmé : « La véritable source de valeur pour l’industrie diamantaire, c’est la demande des consommateurs. Les prévisions pour la demande étant à nouveau à la hausse après les niveaux record de 2013, l’opportunité de croissance semble évidente. Ce n’est pas pour autant une raison pour ne plus faire d’efforts. L’industrie continuera de perdre du terrain face à d’autres catégories si elle n’investit pas considérablement dans la production, le marketing et la technologie. »

Source Rapaport


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