Recul de 13 % de la production de brut de De Beers sur l’année complète

Mathew Nyaungwa

En 2019, la production de brut de De Beers a reculé de 13 %, à 30,8 millions de carats, contre 35,3 millions de carats en 2018, d’après Anglo American.

« Bien que les conditions de négoce se soient améliorées depuis le 3e trimestre 2019, la production a été réduite en réaction à un ralentissement de la demande de brut au cours de l’année », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Anglo a affirmé que la production de son unité diamantaire avait reculé de 15 % au 4e trimestre 2019, à 7,8 millions de carats, entraînée par des baisses des niveaux de production en Afrique du Sud et au Botswana.

Au cours du trimestre concerné, la production du Botswana a diminué de 7 %, à 5,9 millions de carats, étant donné la baisse des chiffres à Orapa, due à un retard dans un projet d’infrastructure et à des attentes de grades inférieurs.

En Afrique du Sud, la production a reculé de 65 %, à 400 000 carats, en raison de baisses des volumes de minerai extraits à Venetia qui devrait bientôt passer d’un puits ouvert à une structure souterraine.

La production namibienne a également perdu 10 %, à 500 000 carats. En effet, chez Debmarine Namibia, les résultats ont reculé de 9 %, à 400 000 carats, à la suite d’un entretien routinier des cuves au cours du trimestre.

Au Canada, la production a reculé de 3 %, à 1 million de carats, en raison principalement de la fermeture de la mine Victor qui a atteint sa fin de vie au 2e trimestre 2019.

En revanche, la production de Gahcho Kué a pris 28 %, à 1 million de carats, grâce aux bons résultats de l’usine. 

Les directives de production de De Beers pour 2020 sont restées inchangées, entre 32 millions et 34 millions de carats, en fonction des conditions de négoce.

« La hausse de production s’appuie sur l’hypothèse d’une amélioration des conditions de négoce par rapport à 2019 et est entraînée par une augmentation prévue à Venetia », a déclaré Anglo.

Parallèlement, les volumes de ventes de brut de De Beers sur l’année complète ont perdu 8 %, à 30,9 millions de carats, après avoir atteint 33,7 millions de carats en 2018.

La demande de brut a baissé en 2019 en raison de difficultés dans la filière intermédiaire, notamment des stocks de taillé supérieurs et une certaine prudence due aux incertitudes macro-économiques.

Selon Anglo, De Beers a enregistré un prix moyen consolidé sur l’exercice complet de 137 dollars par carat, contre 171 dollars par carat l’année précédente, en raison principalement d’une proportion supérieure du brut de moindre valeur écoulé en 2019.

Source Rough & Polished