Dans ce second article de la série, National Jeweler découvre les toutes dernières créations de haute joaillerie présentées au cours de la semaine du 3 juillet à Paris, parallèlement à la semaine de la haute couture.
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La créatrice de bijoux de Dior, Victoire de Castellane, a revisité « Versailles » avec le deuxième volet de sa collection, présentée pour la première fois l’été dernier.
L’année dernière, sa proposition était une ode à l’architecture baroque et au décor du palais. Quant à l’opus de cette année, il incarne une lettre d’amour à ses jardins.
Des combinaisons spectaculaires de couleurs ont paré la collection d’une palette riche et d’accents aux caprices contagieux, un ensemble encore rehaussé par les lignes géométriques puissantes du bijou, rappel du paysage audacieux des jardins.
David Yurman a adopté une approche de la couleur plus facile à porter. Il a serti de grosses pierres de couleur comme de la rubellite et du péridot dans un fond composé de diamants blancs neutres et d’or blanc ou de platine. L’intérêt de ces pièces apparaissait notamment dans les conceptions architecturales volontaires des sertissages.
La maison de design américaine a également présenté des pièces de sa collection Night Petals, inspirée des fleurs observées au clair de lune, avec des versions joaillères de ses bijoux en perles et de sa collection Stax.
Selon Boucheron, la marque a été le premier joaillier français à ouvrir une boutique à Moscou, en 1897. Leur offre de haute joaillerie, appelée Hiver Impérial, évoque ces débuts.
De l’or blanc, des diamants, de la nacre et un cristal de roche représentaient la glace et les flocons de neige, tandis que des notes de perles, d’aigues-marines et de tanzanite accentuaient encore l’humeur hivernale et romantique de la collection.
Anna Hu, designer installée à New York, crée des pièces inspirées de la nature, plus époustouflantes encore que leurs équivalents du monde réel.
À Paris, la créatrice a présenté des designs élaborés, évoluant souvent autour d’une pierre majestueuse, comme une tanzanite pain-de-sucre ou une émeraude cabochon.
Avant le retour de Nirav Modi à la Biennale des Antiquaires à Paris au mois de septembre, la maison de joaillerie indienne a présenté quelques-unes de ses nouvelles pièces lors de la semaine de haute couture/haute joaillerie.
Les séries exposées présentaient en vedette les pierres exquises qui ont fait la réputation de Nirav Modi, ainsi que certaines de ses tailles de diamants brevetées. Parmi les incontournables, figurait une bague sertie d’un diamant Fancy Yellow taillé en poire, de 20,87 carats.
Les nouveaux bijoux de Giampiero Bodino évoquaient l’éclat de la côte méditerranéenne côté italien.
Giampiero Bodino imagine ses pièces colorées, chargées de pierres, portées de façon informelle et non pas réservées à des événements formels. C’est pourquoi plusieurs d’entre elles sont transformables, devenant plus ou moins visibles selon le style de la tenue choisie.
