L’activiste Livia Firth s’intéresse aux diamants du Botswana

Brecken Branstrator

Livia Firth, défenseur bien connu du développement durable, s’est récemment rendue dans les communautés diamantaires du Botswana et a fait le récit de son voyage.

Cette activiste est la cofondatrice et directrice créative d’Eco-Age, cabinet de conseils en communication et développement durable.

Elle est également la fondatrice du challenge Green Carpet, qui met le développement durable en vedette sur les tapis rouges des grands événements internationaux.

Celui-ci a été lancé en 2010, à l’époque où Livia Firth, alors mariée à l’acteur Colin Firth, a porté pour la première fois des robes durables, autrement dit des robes fabriquées à partir de matériaux tels que des bouteilles en plastique recyclé.

En 2015, Livia Firth avait collaboré avec Andrew Morgan, réalisateur de cinéma, sur le documentaire The True Cost qui s’intéressait à l’impact de la mode sur les personnes et sur la planète.

Le Hollywood Reporter l’avait qualifié de l’un des meilleurs documentaires sur la mode de la décennie.

Aujourd’hui, Livia Firth et Andrew Morgan se sont à nouveau associés pour lancer The Diamonds of Botswana, dans le cadre de Fashionscapes, une série de documentaires en format court.

Le reportage suit Livia Firth au Botswana, tandis qu’elle découvre l’impact positif qu’a eu l’industrie diamantaire sur le pays.

Il dévoile des entretiens avec des personnes à tous les niveaux du marché, comme Mokgweetsi Masisi, le président du Botswana, Naseem Lahri, la directrice générale de Lucara Botswana et première femme à ce poste à la mine de diamants Karowe, ainsi que Chandapiwa Monamati, qui conduit un camion à la mine Orapa de De Beers.

Le documentaire met également en lumière plusieurs projets réalisés en collaboration avec des sociétés d’extraction de diamants, dans le but d’améliorer les moyens de subsistance des personnes vivant dans les communautés locales, notamment un jardin communautaire et une école proposant un enseignement de grande qualité.

« Ici, au Botswana, j’ai constaté ce qui peut se passer lorsque des entreprises travaillent en partenariat avec le gouvernement et la société civile, en réalisant des investissements à long terme, aux côtés de communautés locales, pour s’assurer que les bénéfices soient véritablement partagés avec ceux qui travaillent sur le terrain », explique Livia Firth à la fin du film.

« Je suis venue ici pour m’intéresser à une chaîne d’approvisionnement unique. Mais alors que mon périple touche à sa fin, je me demande si le Botswana ne représente pas quelque chose d’encore plus grand – une nouvelle vision de l’entreprenariat. Si c’est le cas, il y a là quelque chose à protéger, en faisant preuve de vigilance et d’intégrité. »

Andrew Morgan, le réalisateur du film, a tenu à déclarer ceci : « Après avoir voyagé partout dans le monde pour réaliser des documentaires sur les aspects les plus sombres des chaînes d’approvisionnement internationales, c’est un vrai bonheur aujourd’hui de m’associer à nouveau à ma chère amie Livia pourtourner nos caméras vers une histoire faite d’espoir et de possibilités. »

« Nous vivons une époque de profonds changements et bouleversements, alors même que nous continuons à assister à l’échec des scénarios basés sur l’exploration et l’avidité. Nous avons plus que jamais besoin d’exemples comme le Botswana, une histoire de soutien et de collaboration véritables qui profite à tous, et non pas à quelques privilégiés. »

Le 5 février, des invités et des célébrités se sont réunis lors d’une avant-première internationale à Brooklyn, New York, pour regarder le documentaire.

Après la diffusion, Alina Cho, correspondante TV de longue date et organisatrice, a animé un atelier de discussions avec Livia Firth, Andrew Morgan et certaines des femmes présentes dans le documentaire : Pat Dambe, Lahri et Kgalalelo Mokgweetsi.

En plus d’être actuellement publiés sur Internet, les documentaires Fashionscapes seront également disponibles sur Amazon Prime au printemps.

Source National Jeweler 


Photos © Eco-Age « The Diamonds of Botswana ».