GIA : les délais pourraient être écourtés

Rob Bates

Sachant que les clients sont actuellement contraints de patienter jusqu’à quatre mois pour faire certifier leurs diamants et les récupérer, le Gemological Institute of America a annoncé une nouvelle série de mesures destinées à réduire ses délais tant décriés.[:]

Ces attentes prolongées posent évidemment problème : selon le site du GIA, les diamants de moins de 1 carat, envoyés dans ses laboratoires de Carlsbad, en Californie, et de New York City, ne seront renvoyés qu’en août, soit dans trois mois. Les clients des laboratoires de Mumbai, Hong Kong, Bangkok, Johannesbourg et Gaborone, au Botswana, ont plus de quatre mois d’attente. Les diamants de couleur et les perles sont moins pénalisés, tout comme les clients du laboratoire israélien, qui ne reçoit que sur rendez-vous. Pourtant, dans la plupart des cas, les clients ne doivent pas s’attendre à récupérer leurs pierres avant le 30 mai, soit un délai d’attente d’un mois.

Stephen Morisseau, porte-parole du GIA, a affirmé que, depuis fin 2012, le nombre de demandes adressées à ses établissements a augmenté de 70 %. Et, bien que les capacités aient été renforcées de 35 %, chaque jour, le laboratoire reçoit 25 % de demandes en plus que ce qu’il est capable de traiter.

Le GIA essaie de réduire ces longues attentes en embauchant jusqu’à 50 % de personnel en plus. Mais, de l’aveu de Stephen Morisseau, le processus peut prendre du temps.

« Il n’y a pas beaucoup de certificateurs qualifiés, explique-t-il. Il faut les débusquer, puis les former. »

Les délais sont aussi réduits en fonction du poids : les grosses pierres seront traitées plus rapidement. Par exemple, dans les deux laboratoires américains du GIA, les clients peuvent espérer récupérer leurs diamants de 4 carats et plus d’ici le 16 mai.

Le programme Fast Track est maintenu. Il offre aux clients un service express pour 10 % de leurs demandes.

Enfin, les délais sont désormais présentés différemment. Jusqu’à maintenant, ils étaient exprimés en jours ouvrés, obligeant les clients à calculer de tête, en ôtant les week-ends et les jours fériés. Désormais, explique Stephen Morisseau, une date de retour estimée est proposée (hors acheminement).

Source JCK Online