Une nouvelle technologie assure la correspondance entre un diamant et son rapport

Rob Bates

PhotoScribe Technologies a obtenu un brevet pour une nouvelle technologie qui permettra aux bijoutiers – et aux consommateurs – de détecter les diamants comportant des inscriptions contrefaites.

« De nombreux articles sont parus, rapportant l’existence de diamants présentant de fausses inscriptions, explique David Benderly, PDG de PhotoScribe. Récemment, les fraudeurs ont gagné en sophistication : ils gravent les diamants synthétiques et les font passer pour des diamants naturels ayant les mêmes caractéristiques. »

Ces faux peuvent tromper tout le monde, à l’exception des gemmologues les plus aguerris, explique-t-il.

« Pour chaque diamant, le GIA recueille des milliers de données, ils n’ont donc aucune difficulté à déterminer si la pierre est celle mentionnée dans le rapport. Mais un propriétaire de boutique lambda ne sera peut-être pas en mesure de le faire. »

La solution de PhotoScribe – appelée Unique Secured Product ID – est constituée de caractéristiques de sécurité bien visibles (l’inscription PhotoScribe standard), ainsi que d’autres qui sont dissimulées (un code-barres invisible pouvant être lu par une appli dédiée).

« Il s’agit simplement d’un niveau de sécurité supplémentaire pour les pierres, explique David Benderly. La sécurité est toujours affaire de plusieurs niveaux. C’est comme sur un billet de banque, on y trouve plusieurs caractéristiques : la couleur, le filigrane. Ces aspects peuvent être vérifiés, même par le consommateur. »

Dans l’idéal, l’identification est possible grâce au diamant lui-même. Il explique : « Il peut s’agir d’une inclusion dans la pierre, d’une jonction spécifique ou de facettes particulières que nous distinguons. »

L’année dernière, PhotoScribe a annoncé avoir développé une inscription « subsurfacique » pour les diamants, qui ne pourra pas être effacée par polissage.

Source JCK Online


Photo © PhotoScribe Technologies.