Les prix des diamants ont continué à baisser le mois dernier sur des marchés relativement calmes en raison d’une demande médiocre après le salon JCK Las Vegas aux États-Unis. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le rapport mensuel sur les prix du groupe Rapaport.[:]
Au mois de juin, l’indice RapNet (RAPI) pour les diamants certifiés en laboratoire de 1 carat a perdu 1 %, tandis que le RAPI pour les 0,30 carat et 0,50 carat reculait de 3 %. Le RAPI pour les 3 carats était en baisse de 2 %.
Entre-temps, le RAPI pour les diamants de 1 carat perdait 2 % au deuxième trimestre 2015. Au 1er juillet, il avait rétrogradé de 15 % en glissement annuel.
Selon le rapport mensuel de Rapaport pour juin, « Summer Heat Brings Price Pressure » (La chaleur estivale met la pression sur les prix), les fabricants sont sous pression et leurs marges bénéficiaires sont enserrées entre des prix du brut inchangés et des prix du taillé en recul.
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Les producteurs de brut préfèrent réduire l’offre plutôt que de baisser les prix, au vu d’un marché vacillant, a indiqué Martin Rapaport. Les prix du brut sont donc restés relativement stables tout au long du deuxième trimestre 2015, après une perte moyenne de 5 % à 7 % au cours des trois premiers mois.
Martin Rapaport estime que les fabricants vont continuer à ralentir leurs achats de brut dans les mois à venir, pour réduire leurs stocks et favoriser les niveaux des liquidités. Le rapport constate également une pénurie des diamants de qualité supérieure ; certains acheteurs règlent des prix fermes pour pouvoir satisfaire des commandes en cours. Il reste toutefois un stock excédentaire de pierres de qualité inférieure sur le marché ; les acheteurs « flexibles » peuvent ainsi profiter de bonnes affaires dans ces catégories.
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« Les prix du brut sont donc restés relativement stables tout au long du deuxième trimestre 2015, après une perte moyenne de 5 % à 7 % au cours des trois premiers mois. »
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Martin Rapaport fait enfin remarquer que le salon des diamants et des bijoux de Hong Kong, qui s’est tenu en juin, était aussi faible que prévu. Les ventes ont traduit la prudence qui règne en Extrême-Orient et « un sentiment d’abattement chez les négociants ».
