Projets de dépistage du mêlé et de culture des synthétiques au GIA

Rob Bates

Le laboratoire Gemological Institute of America pourra bientôt dépister de grandes quantités de petites pierres pour déceler les diamants synthétiques, a indiqué Thomas M. Moses, directeur du laboratoire et de la recherche, dans un discours prononcé le 31 août à l’Israel Diamond Exchange.[:]

«D’ici la fin de l’année, nous prendrons livraison de notre premier [appareil] de dépistage à grande vitesse pour les petits diamants, a indiqué Thomas Moses. Il sera polyvalent, bien au-delà du simple dépistage des diamants naturels et synthétiques. Dans le courant de l’année 2016, nous devrions être à même de pouvoir [tester] de 200 000 à 400 000 petites pierres par jour… Je peux vous garantir que le coût s’intégrera facilement dans [votre] activité. »

Le service permettra d’évaluer des pierres à partir de 1 point, a indiqué Tomas Moses.

Thomas Moses a également annoncé que le GIA prévoyait de cultiver régulièrement des diamants dans son centre de recherche et de développement des équipements, situé dans une ville du New Jersey qui n’a pas été citée.

« J’espère que notre première série sortira en janvier, a expliqué Thomas Moses aux participants. Nous ne souhaitons pas forcément vendre des diamants ou des synthétiques. Mais la meilleure façon de relever les défis de [l’identification]… c’est ainsi. Il s’agit d’un investissement de plusieurs millions de dollars. Hormis Element Six, [nous] sommes le seul autre groupe [à faire cela] pour l’industrie. »

Bien que le centre du New Jersey ne soit pas nouveau, il a déjà effectué des recherches mais uniquement pour des instruments du GIA, a expliqué Stephen Morisseau, le porte-parole.

« Nous recevrons bientôt l’équipement permettant de cultiver des diamants et qui nous manquait jusque-là », a-t-il poursuivi.

Thomas Moses a ajouté qu’il y avait, dans l’industrie, une plus grande quantité de diamants synthétiques ; le GIA constate d’ailleurs que ses laboratoires reçoivent ce genre de diamants.

« La plupart des diamants synthétiques qui arrivent au GIA… nous sont envoyés sous l’étiquette de pierres naturelles », a-t-il expliqué.

Source JCK Online