Nouveau site web pour le 15ème anniversaire du RJC et une 4ème certification pour Rubel & Ménasché !

Marianne Riou

 Le 16 mars  2020, Rubel & Ménasché obtenait sa 4ème certification au Responsible Jewellery Council pour 3 ans. Après une première certification en 2011, le diamantaire parisien, convaincu de la nécessité d’ajuster ses processus aux standards les plus exigeants en matière d’éthique et de responsabilité sociale et environnementale, a renouvelé sa candidature à 3 reprises.

Exigence et challenge sont au nombre des mots qui guident les actions de Rubel & Ménasché, fournisseur officiel des plus grands joailliers internationaux. Suite à l’obtention de sa 1ère certification au RJC en 2011, qui en fit le 5ème membre à l’échelle de l’organisme, le diamantaire parisien, précurseur à l’époque, a poursuivi ses démarches d’amélioration continue, s’imposant des critères extrêmement élevés. Ainsi, différents document sont venus acter et formaliser les process de l’entreprise –  code de conduite, document détaillant les conditions d’achat des fournisseurs, agrément entre Rubel & Ménasché et ses fournisseurs, chartes, etc. – et garantir la qualité et l’exception à tous les niveaux.

Un nouvel audit, réalisé les 6 et 7 février 2020 par des représentants accrédités d’Ernst & Young, a confirmé à nouveau l’adéquation de Rubel & Ménasché aux plus hauts standards du code des pratiques du RJC.  Le diamantaire a donc obtenu le 16 mars, sa  4ème certification, renouvelée pour 3 ans. Une reconnaissance des valeurs et des procédures mises en place par Rubel & Ménasché pour instaurer une chaîne de traçabilité et de contrôle de ses diamants d’exception, en conformité avec les objectifs de développement durable, de respect d’une chaîne d’approvisionnement responsable, des droits humains et des critères de due diligence défendus par le RJC.

Enfin, cette 4ème certification, est, encore une fois, une garantie de qualité pour ses clients et partenaires. L’avenir appartient aux entreprises engagées en matière de responsabilité éthique et sociale ! Ce n’est plus une option, c’est une réalité autant qu’une nécessité…

La clé d’une certification RJC ? L’amélioration continue 

Le 4 février, Rubel & Ménasché participait à un atelier à l’UFBJOP pour comprendre comment mettre toutes les chances de son côté pour obtenir une certification au RJC.  Présenté par Nawal Aït Hocine, consultante pour le RJC depuis 2005, l’atelier revenait notamment sur les évolutions du nouveau code des pratiques publié le 23 avril 2019. 
 
2020 est une année importante pour le Responsible Jewelry Council. L’organisme fête effectivement son 15èmeanniversaire. Il est le seul  organisme à garantir un tel niveau de standards éthiques sur l’ensemble de la chaîne de valeur en joaillerie, de la mine  à la vitrine. Le RJC compte à ce jour plus de 1230 membres (14 membres fondateurs), dont 10% en France. Le nombre de membres a augmenté de 32% ces trois dernières années. 
 
Le code des pratiques a été publié ou révisé en 2009, 2013 et 2019 pour sa dernière version, et le COC (chain of custody), en 2012, 2017 et 2020.
Le code des pratiques a ainsi été revu en 2019 pour répondre, entre autres, au Guide de due diligence  de l’OCDE, à de nouveaux critères en matière de déclaration des diamants synthétiques, de respect des droits humains en conformité avec les principes directeurs des Nations Unies mais aussi de respect de l’environnement, etc.
 
Parmi les pistes pour obtenir sa certification au RJC : 
 
- s’engager par écrit à mettre en place les principes directeurs des Nations Unies en matière de Droit Humains (et pas seulement à les « observer ») ;
- réaliser une évaluation (par écrit toujours) des risques, raisonnable et crédible, simple, mais documentée (évaluation des partenaires à risque élevé par exemple) ; 
- nommer une personne responsable du respect des standards éthiques ;
- pour le diamant, appliquer le système de garantie du KP ;
- s’assurer que toutes les attestations et tous les systèmes de garantie mis en place soient documentés (exemple : diamants Canadamark™) ;
- effectuer une évaluation annuelle qui décrirait la politique d’approvisionnement responsable de l’entreprise et son évolution (à noter : la quantité et la nature des informations à fournir dépend de la place et  de la position de chacun au sein de la chaîne d’approvisionnement), etc.
 
S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, c’est que la clé d’une certification au RJC réside dans l’amélioration continue mise en place par l’entreprise auditée.  La gestion peut ne pas être parfaite, si les risques et standards mis en place sont prouvés, documentés et challengés pour s’améliorer, l’entreprise est en bonne voie !
 
Par ailleurs, à l’occasion de ce 15ème anniversaire, le RJC vient d’inaugurer un nouveau logo et un nouveau site web, plus moderne, plus fonctionnel et plus didactique. Vous y trouverez plus aisément le code des pratiques et autres documents supports (guide et outil d’autoévaluation), les actualités mises à jour, actions sur le terrain et autres membres. Le 22 mai l’organisme à but non-lucratif a également élu de nouveaux membres. Parmi eux,  Feriel Zerouki, trésorière honoraire du RJC et vice présidente senior des relations internationales et initiatives éthiques chez De Beers, ainsi que Matthew Kilgariff, secrétaire honoraire du conseil et directeur de la RSE chez Richemont. Un nouveau board dont Iris Van der Veken, directrice exécutive du RJC, attend le soutien et l’aide concrète pour avancer vers une harmonisation des standards conformément aux 17 Objectifs de développement durable  de l’ONU.

Source Rubel & Ménasché 


Photos © Rubel &Ménasché, RJC, DR.