Lightbox s’intéresse à Blue Nile

Lenore Fedow

Lightbox va une fois de plus secouer le monde des diamants.

La marque de diamants synthétiques appartenant à De Beers s’associe au poids-lourd du détail de bijoux sur Internet Blue Nile à l’occasion d’une nouvelle collection.

Ce sera la première fois, au cours des 21 ans d’histoire de Blue Nile, que la société vendra des diamants synthétiques.

« Nous observons le marché des diamants synthétiques depuis un certain temps », a déclaré Sean Kell, PDG de Blue Nile, dans un communiqué au National Jeweler, faisant remarquer que les diamants synthétiques aussi bien que naturels avaient leur place sur le marché.

« Nous pensons que les diamants naturels resteront le produit-phare lorsqu’il s’agit de célébrer un engagement, un attachement ou une étape importante pour les consommateurs », a-t-il ajouté, précisant que les diamants synthétiques, étant donné « leurs couleurs brillantes et leurs tarifs accessibles » sont parfaitement adaptés aux bijoux de mode.

De Beers, la société-mère de Lightbox, a adopté une philosophie similaire, en réservant les diamants naturels aux occasions les plus importantes et en présentant les diamants synthétiques de Lightbox comme une alternative attrayante et économique pour les personnes qui font des achats personnels ou pour les occasions moins importantes.

La collection comportera des boucles d’oreilles, des pendentifs, des bracelets et des bagues, disponibles en or blanc et jaune 14 carats et assortis de diamants synthétiques blancs, roses et bleus.

Exclusivement disponibles sur le site Internet de Blue Nile, les articles coûtent entre 600 dollars et 1 750 dollars.


« Compte tenu de la présence croissante des diamants synthétiques, il est apparu tout à fait naturel que Blue Nile lance une collection en partenariat avec la marque qui connaît le mieux les diamants synthétiques, à savoir Lightbox », a expliqué Sean Kell.

Cette collaboration intervient après l’annonce récente par Blue Nile de l’ouverture de boutiques traditionnelles. La marque entend ainsi inaugurer 50 nouveaux lieux sur les 50 principaux marchés métropolitains aux États-Unis au cours des trois prochaines années.

Lightbox se développe également, en élargissant son réseau de distribution de gros vers 28 boutiques supplémentaires appartenant à 10 bijoutiers différents, un an à peine après avoir ouvert ses premières boutiques traditionnelles.

La marque renforce également ses capacités de fabrication, en ouvrant un laboratoire à la périphérie de Portland, dans l’Oregon, pour un coût de 94 millions de dollars.

La nouvelle installation, qui occupe plus de 5 500 mètres carrés, produira 200 000 carats de diamants synthétiques chaque année.


« L’ouverture de cette structure est une étape majeure pour la société », a expliqué Steve Coe, PDG de Lightbox.

« La fabrication de diamants synthétiques aux États-Unis était pour nous un objectif dès le départ. Nous sommes très fiers d’avoir réussi avec ce laboratoire ultramoderne, installé dans une région devenue essentielle pour les industries avancées. »

Dessiné par le cabinet d’architecture de Chicago Sheehan Nagle Hartray, le bâtiment blanc fait penser aux facettes d’un diamant.

Cette structure de deux étages, composée d’une partie production et d’un espace de bureaux, accueillera 60 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs à plein temps.

Lightbox organisera l’ouverture virtuelle de ses locaux jeudi 3 novembre, afin de présenter l’espace plus en détail.

Source National Jeweler


Photos © Blue Nile, Lightbox.