Les membres aisés de la génération Y préfèrent Tiffany et Rolex

Rob Bates

Les membres aisés de la génération Y préfèrent les marques de luxe traditionnelles, telles que Rolex et Tiffany, mais semblent également bien disposés à l’égard des marques haut-de-gamme qui proposent du contenu marketing, comme l’a montré une nouvelle enquête de MVI Marketing.[:]

L’enquête a interrogé près de 1 000 consommateurs, âgés de 25 à 40 ans, dont le ménage gagne au moins 80 000 dollars.

Parmi les marques de bijoux, Tiffany occupe la première place, suivie de Cartier, Pandora, Chanel, Gucci, Harry Winston, Bvlgari, David Yurman, Hermès et Tacori. Interrogées sur leurs marques de montres préférées, les personnes interrogées ont choisi Rolex, suivie d’Apple, Omega, Cartier, TAG Heuer, Piaget, Patek Philippe, Breitling, Jaeger-LeCoultre et Chopard.

À l’exception peut-être d’Apple et de Pandora, les noms les plus reconnus étaient des marques très traditionnelles. Les autres générations auraient également choisi Tiffany et Rolex, admet Marty Hurwitz, le PDG de MVI.

« Mais la distance entre Rolex et Tiffany et le reste des marques était phénoménale, affirme Marty Hurwitz. Je ne suis pas sûr que ce serait la même chose pour les baby-boomers. Avec Tiffany, l’écart est presque de 30 points. Il se joue autre chose ici, en particulier quand on considère le nouveau profil de ces consommateurs. »

Il remarque que dans les autres catégories, comme les hôtels et les sacs à main, il n’y a pas eu de vainqueur aussi net. Il pense vraiment que le fait que certaines marques soient en tête des classements est le signe qu’elles sont capables de parler aux jeunes consommateurs.

« Dans la catégorie des hôtels de luxe, Ritz-Carlton arrive numéro un mais JW Marriott occupe la deuxième place, explique-t-il. Je n’irais pas jusqu’à comparer Marriott à Four Seasons. Mais ce qui est intéressant, c’est que Marriott dépense des millions de dollars en contenu marketing, en produisant des vidéos sur différentes destinations de voyage. C’est ce qu’aime la génération Y. »

Il y a là, assure-t-il, des leçons à tirer pour l’industrie de la joaillerie : « Ne vous contentez pas des supports marketing traditionnels, même s’ils ont pu donner des résultats par le passé. »

Selon lui, la génération Y finira par devenir la force dominante du marché du luxe.

Et d’affirmer : « Il y a des soucis actuellement dus aux faibles revenus, à des prêts étudiants élevés. Cela entraîne des problèmes pour les diamants. Mais là où vivent les riches, sur les côtes, on trouve des membres aisés de la génération Y dans les secteurs de la technologie, de la finance et du cinéma. Et du fait qu’ils acquièrent des richesses, ils vont se raccrocher aux marques. Ce ne sera peut-être pas toujours pour les marques traditionnelles. De nouvelles marques pourraient tirer leur épingle du jeu. »

« Ces jeunes ont un cycle d’achats de 30 ans qui les attend et nous n’en sommes qu’au début. Ils constitueront un plus gros bloc de dépenses que les baby-boomers. Mais ce sera différent. C’est déjà différent. »

L’étude de MVI peut être commandée ici.

Source JCK Online