Les meilleurs résultats des bijoutiers concernent les montres et bijoux en diamants

Emili Vesilind

Le 12 mars, Jewelers of America (JA) et le Jewelers Board of Trade (JBT) ont publié ensemble leur Étude d’évaluation des bijoutiers pour 2019, un rapport riche d’informations financières portant sur l’année 2018, recueillies auprès de bijoutiers américains.

L’étude a été envoyée à des bijoutiers « de diverses capacités opérationnelles, allant d’indépendants à des sociétés ayant plusieurs sites », d’après un communiqué de JA. Elle comprenait 350 questions, portant sur six domaines d’activité différents, dont les marchandises et les services, les opérations et la dotation en personnel, le commerce électronique et les réseaux sociaux, le budget et les dépenses, les grands indicateurs de performances et l’emploi.

L’étude complète, d’une valeur de 295 dollars, est proposée aux détaillants, principalement pour qu’ils puissent utiliser ses données afin d’évaluer la rentabilité, la productivité et les résultats financiers de leurs boutiques par rapport aux moyennes de l’industrie, puis prendre des décisions pour accroître la rentabilité.

Voici quelques grandes conclusions tirées de l’étude :

Ce que vendent les détaillants (marchandises)

++ Plus de 90 % des personnes interrogées proposaient les produits suivants : bijoux en or de bijouterie (95 %), bijoux en diamants naturels (95 %), réparations et estimations (94 %).

++ De 80 % à 90 % proposaient : des bijoux précieux et semi-précieux (90 %), des bijoux en argent sterling (86 %), des bijoux en perles (86 %) et des diamants naturels (82 %).

++ De 50 % à 75 % proposaient : des bijoux pour femmes (74 %), des montres et des montres-bracelets (69 %), tout autre article de joaillerie (61 %), des bijoux de mode (54 %), des bijoux d’occasion de moins de 100 ans (54 %).

++ De 25 % à 50 % proposaient : des métaux (achat et vente) (46 %), des diamants synthétiques (38 %), des breloques et des charmes (36 %), des bijoux anciens/de succession de plus de 100 ans (32 %).

++ Moins de 25 % proposaient : des bijoux en diamants synthétiques (22 %), « d’autres » articles (19 %), de la coutellerie et de la porcelaine (10 %).

Ce que les détaillants ont vendu en ventes nettes

++ Les bijoux en diamants naturels et les montres représentaient 50 % des ventes.

++ Les breloques et les charmes (représentant 11 % car une seule société détenait plus de 60 sites, ce qui biaise le résultat).

++ Des diamants naturels (représentant 8 %, un chiffre qui passe à 12 % si l’on déduit les résultats de la société ayant plusieurs sites).

++ Des bijoux précieux et semi-précieux (7 %).

++ Des réparations et des estimations (6 %).

++ Des bijoux en or de bijouterie (5 %).

Conclusion : la majeure partie des ventes provenait de bijoux en diamants naturels, la principale catégorie, avec plus de 30 % de pénétration des ventes, suivie par celle des montres avec 17 %. Ces deux catégories représentent la moitié des ventes de la plupart des détaillants : les diamants (naturels), les bijoux précieux et semi-précieux et les réparations et les bijoux en or de bijouterie occupent les premières places. Les bijoux en perles et en argent sterling figuraient parmi les principales offres mais ne se sont pas classés aux premières places en valeurs de ventes, en raison de leurs prix unitaires plus bas.

Ventes de diamants synthétiques et naturels

++ Pour 100 personnes interrogées qui ont vendu des diamants naturels, près de 34 vendaient également des diamants synthétiques.

++ Vente moyenne en dollars pour des diamants naturels = 4 998 dollars

++ Vente moyenne en dollars pour des diamants synthétiques = 3 214 dollars

++ Mais la marge bénéficiaire est supérieure de 10 %, à 48 %.

++ La marge bénéficiaire des diamants synthétiques par rapport aux diamants naturels est de 39 %.

Ventes spécifiques au bridal

++ 81 % des ventes en dollars concernaient des bagues de fiançailles et des alliances, les diamants comptant respectivement pour 65 % et 16 %.

++ Alors que davantage de futures mariées choisissent d’autres types de bagues de fiançailles, cette tendance n’apparaît pas clairement chez la plupart de ces bijoutiers indépendants. En effet, seuls 8 % vendent des bagues de fiançailles avec d’autres pierres centrales.

++ Les bijoux de bridal personnalisés, produits par les sociétés, ne concernaient que 5 % des ventes des personnes interrogées.

++ Les achats d’autres bijoux de bridal et de bagues fiançailles avec d’autres pierres représentaient 5 %.

Ventes par type de produit

++ Personnalisation : 75 % des participants au sondage ont déclaré que leurs ventes provenaient de bijoux achetés (produits finis), tandis que 25 % des ventes provenaient de créations personnalisées.

++ Bijoux de marque ou sans marque : 62 % des personnes vendaient des bijoux sans marque et 38 % vendaient des bijoux de marque.

++ Stocks ou consignation : la majorité des marchandises des boutiques (soit 61 %) étaient achetées sous forme de stocks, tandis que 39 % étaient acquises en consignation.

Les détaillants peuvent se procurer l’étude complète ici.

Source JCK Online