Les consommateurs prêts à payer plus pour obtenir une vérification

Rapaport

Les consommateurs se montrent prêts à payer plus pour un diamant dont l’origine responsable a été vérifiée, d’après une étude de MVI Marketing.[:]
Près d’un tiers des consommateurs seraient prêts à débourser 5 % de plus pour un diamant ayant été authentifié par un organisme indépendant et certifié extrait de façon responsable ou dont il est avéré qu’il s’agit d’un diamant synthétique durable, ou dont le pays d’origine est connu. Près d’un cinquième des personnes interrogées seraient prêtes à régler 10 % de plus.

Près de la moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’elles n’achèteraient pas un bijou en diamants issu d’un laboratoire ou d’une mine réputé pour son impact social ou environnemental négatif sur le site et sur les travailleurs. Trente pour cent ont indiqué que cela était assez important pour eux. De même, 50 % des personnes interrogées ont affirmé qu’elles seraient plus susceptibles d’acheter des marques de bijoux dont elles savent qu’elles ont un impact positif, de préférence à d’autres marques pour lesquelles cela n’est pas certain.

En ce qui concerne la vérification indépendante et le fait de connaître le pays d’origine d’un diamant, d’après les données, 48 % ont considéré qu’il s’agissait d’aspects très importants pour les diamants naturels, tandis que 44 % ont indiqué la même chose pour les pierres synthétiques. Une vérification extérieure rendrait les consommateurs encore plus susceptibles de délier les cordons de leur bourse. Près de 7 % des personnes interrogées ont donné le score le plus élevé en termes de confiance aux références créées par les professionnels eux-mêmes, tandis que 20 % ont indiqué la même chose pour les références créées par un groupe de plusieurs sociétés ou vérifiées par un tiers indépendant.

Parallèlement, lorsqu’elles ont été interrogées sur le point qu’elles jugeaient le plus important à connaître avant un achat, en dehors du prix, les personnes interrogées ont classé les 4C en premier, puis la certification en deuxième, suivie par la réputation de la marque. La vérification du fait qu’un diamant ait été extrait à l’aide de procédés responsables sur le plan social et environnemental est arrivée en quatrième position.

MVI a mené l’enquête en juillet 2019 auprès de 1 506 personnes, âgées de 23 ans à 55 ans, dont les ménages percevaient des revenus de plus de 50 000 dollars et ayant acheté ou reçu de la joaillerie au cours de l’année précédente. Près de 70 % étaient des femmes et 30 % étaient des hommes ; 77 % étaient citoyens américains et 23 % étaient canadiens.

Source Rapaport