Le WDC salue le lancement du cycle de réformes du KP

Albert Robinson

Les membres du World Diamond Council (WDC), qui représentent tous les secteurs de l’industrie diamantaire, se sont rassemblés pour la réunion intersession du Kimberley Process, du 1er au 4 mai.[:] La réunion de cette année mettait l’accent sur le lancement du cycle d’examen du Système de certification du Kimberley Process (KPCS) qui devrait permettre de renforcer l’organisme, a indiqué le WDC dans un communiqué.

Pour la deuxième année consécutive, le WDC a organisé un Forum des observateurs, parallèlement à la réunion du KP. Les membres du WDC, la Diamond Producers Association africaine et les partenaires de la société civile (CSC, DDII) s’y sont rencontrés pour discuter de leurs objectifs et efforts conjoints afin de favoriser encore l’évolution du KPCS et améliorer son efficacité.

Au vu de la réforme du KP, le Forum des observateurs est parvenu à s’entendre sur les thèmes suivants : renforcement des contrôles internes du KP, politique en matière de conflits d’intérêt et création d’un secrétariat permanent.

« Le WDC poursuit ses efforts afin d’améliorer le Système de garanties, conçu pour confirmer l’origine éthique des diamants jusqu’au bout de la filière diamantaire », a indiqué Andrey Polyakov, président du WDC et vice-président d’ALROSA.

« Nous savons bien que le Système de garanties actuel est loin d’être parfait mais nous espérons, d’ici la fin de l’année, pouvoir présenter un système actualisé. Un système efficace aidera considérablement l’industrie, il permettra de renforcer la confiance des consommateurs et de développer l’excellente réputation de notre produit. »

« Nous avons lancé le premier Forum des observateurs en même temps que la séance plénière du KP de 2016 à Dubaï. Le succès a été immédiat, a poursuivi Andrey Polyakov. Hier, nous en avons organisé la deuxième édition et avons eu une discussion fructueuse sur les conditions minimales de la réforme et les questions des garanties d’origine. La principale difficulté de ce travail est la régulation et la responsabilité de l’extraction artisanale à petite échelle. La DDII et les agences de développement ont jusqu’à présent réalisé des progrès remarquables mais nous demanderons aussi l’aide d’autres grandes organisations, notamment l’African Institutional Stakeholders, afin d’étudier et d’aborder ensemble ce sujet. Les pays africains doivent profiter au maximum de l’extraction artisanale pour développer leurs économies et améliorer les conditions de vie des populations. Mais ils n’y parviendront pas sans se conformer à toutes les normes de responsabilité sociale et professionnelle. »

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Source Idexonline