Le marché canadien publie des directives sur les diamants synthétiques

Rapaport

La Canadian Jewellers Association (CJA) vient de publier un guide descriptif des diamants synthétiques, afin de répondre à la hausse du marketing lancé sur ce produit à destination des consommateurs du pays.

La CJA a fondé ses règles sur plusieurs sources juridiques canadiennes, dont la « Loi sur la concurrence et les directives canadiennes pour les pierres précieuses ». Elle a également tenu compte des Guides de bijouterie de la Federal Trade Commission (FTC) américaine, ainsi que d’autres livres de règles internationales.

« Ces directives ont pour but d’aider les membres du marché à présenter les diamants synthétiques en respectant la loi canadienne et d’éviter aux consommateurs d’être trompés par des déclarations non justifiées ou erronées », a déclaré la CJA au cours de la semaine du 2 mars.

Les règles indiquent que, lorsqu’il est utilisé seul, le mot « diamant » ne peut désigner qu’un diamant naturel. Les vendeurs doivent préciser qu’une pierre artificielle est un diamant « de laboratoire », « créé en laboratoire » ou « synthétique » et le qualificatif doit suivre immédiatement le mot « diamant ».

« Aucun des mots ne pourra être davantage mis en avant ou souligné et les mots ne pourront pas non plus être séparés », a noté la CJA.

Le groupe a également exhorté les détaillants à s’assurer que les prétentions réalisées par un fournisseur ou un fabricant soient vérifiées et ne soient pas trompeuses, avant d’être communiquées aux consommateurs. Parmi ces termes figurent les mots « écologique », « durable » et « neutre en carbone », ainsi que les revendications selon lesquelles les diamants synthétiques conservent leur valeur ou que leur valeur augmente, car cela n’a pas été prouvé.

Source Rapaport