Le GJEPC organise l’expo/symposium sur la détection des diamants à Surat

Albert Robinson

Le Gem & Jewellery Export Promotion Council (GJEPC) indien a organisé la deuxième édition de l’exposition et du symposium sur la détection des diamants (DDES 2017) les 14 et 15 avril à Surat.[:]

Les plus grands laboratoires de gemmologie au monde ont fait la démonstration de machines, d’équipements et de technologies disponibles pour identifier les diamants synthétiques. L’événement de deux jours a été co-organisé par le GJEPC, sous l’égide du Natural Diamond Monitoring Committee (NDMC).

Praveenshankar Pandya, le président du GJEPC, et Tom Moses, le vice-président exécutif et directeur du laboratoire et de la recherche du GIA, ont inauguré le DDES 2017 en présence de Dinesh Navadiya (président de la Surat Diamond Association et président régional du GJEPC pour le Gujarat), Ashish Mehta (organisateur, NDMC, GJEPC), Nirupa Bhatt (directeur général du GIA pour l’Inde et le Moyen-Orient) et Sevantilal Premchand Shah (associé fondateur de Venus Jewel).

Dinesh Navadiya et plusieurs membres du marché ont pris l’engagement solennel de préserver la réputation de Surat et de s’interdire toute pratique irrégulière. Praveenshankar Pandya a également annoncé une remise spéciale de 50 % pour toutes les associations de Surat et des régions voisines qui souhaitent installer des machines de détection des diamants.

Praveenshankar Pandya a expliqué : « Le DDES est l’une des diverses initiatives stratégiques visant à préserver la confiance du marché mondial et des consommateurs dans les diamants en Inde. Surat, le plus grand centre de fabrication de diamants au monde, est le lieu idéal pour organiser le DDES 2017 puisque la ville accueille plus de 5 000 unités de fabrication de diamants, dont certaines des usines de taille les plus avancées et les plus importantes au monde. En exploitant les initiatives numériques, nous avons l’intention de moderniser les grands centres de fabrication des bijoux en Inde et de les autonomiser grâce à des outils et des techniques de détection sophistiqués, capables de nous préserver de l’arrivée de synthétiques non déclarés. Les mélanges sont inacceptables, quelle que soit leur forme. »

Et d’ajouter : « Le GJEPC mène des projets de sensibilisation à la détection, la différenciation, les déclarations et la documentation des diamants synthétiques depuis 2013-2014. Nous avons anticipé en impliquant tous les principaux acteurs car nous avons réalisé que tout mélange met à mal la réputation et la crédibilité de l’industrie mondiale des bijoux et des diamants. Nous avons pu rétablir la foi et la confiance grâce à une action forte et solide et la participation active d’organismes comme le NDMC. Nous avons mandaté des cabinets de recherche indépendants comme A. T. Kearney et Bonas & Co. pour mener les recherches. La Bharat Diamond Bourse (BDB) a pris des mesures dynamiques et écarté les coupables. Nous devons protéger notre leadership et une réputation bâtie au fil des années. Nous lançons une campagne de sensibilisation dans 21 villes en Inde. »

Dinesh Navadiya a expliqué : « Surat est le plus grand centre diamantaire. Plus de 90 % des diamants bruts du monde y sont taillés. Nous devons anticiper et engager rapidement des mesures contre les éléments peu scrupuleux qui ternissent l’image de l’industrie et sapent la confiance des clients. Récemment, on a constaté une augmentation de la production de pierres synthétiques de qualité. De plus en plus d’acheteurs ont acquis des diamants synthétiques croyant qu’il s’agissait de diamants naturels. Des événements tels que l’expo/symposium de détection des diamants font connaître les pierres synthétiques et les divers moyens de détection qui existent aux négociants et aux fabricants. Le DDES est une formidable opportunité pour eux d’être sensibilisés aux machines, équipements, technologies et techniques de détection des synthétiques. »

Parmi les exposants, figuraient entre autres le GIA, le Gemmological Institute of India (GII), Gemological Science International, l’Indian Diamond Institute, l’International Gemological Institute, DRC Techno, HRD Antwerp et l’IIDGR. L’équipement présent était composé de machines AMS, Diamond Check, Diamond Serve, Spotter et PTIR Spectroscopy.

Pendant les deux jours, ont eu lieu des discussions et des ateliers organisés avec des experts réputés du marché sur des sujets importants.

L’une des principales recommandations de la récente étude du NDMC était d’améliorer les technologies de détection. Il est impératif que l’industrie des diamants et des bijoux se tienne informée des développements relatifs aux technologies disponibles pour la détection des diamants synthétiques.

Source Idexonline