Laissez-moi vérifier une chose !

Michelle Graff

MVI Marketing vient de publier un rapport relatif à une étude menée auprès de consommateurs et s’intéressant à « la nécessité d’une vérification indépendante des allégations d’impact social et environnemental positif pour les diamants naturels et synthétiques ».[:]

Bien que le nom ne soit pas vraiment facile à énoncer, le texte propose quelques conclusions importantes.

La première d’entre elles est la suivante : près de 40 % des décisions d’achat des consommateurs sont motivées par les informations dont ils disposent sur les prétentions de responsabilité sociale et environnementale et du pays d’origine.

En outre, les consommateurs sont prêts à payer plus pour obtenir des informations sur les diamants qu’ils achètent et apprécieraient de pouvoir consulter des renseignements sur le pays d’origine au comptoir de la bijouterie.

En outre, puisque les consommateurs apprécient la vérification indépendante des prétentions de responsabilité sociale et environnementale, ainsi que du pays d’origine, les détaillants et les marques devraient intégrer cet aspect.

Plus avant dans le rapport, il est indiqué que l’un des facteurs les plus importants pour les détaillants (après les 4C, la certification et la réputation de la marque/société) est qu’un diamant ait été extrait à l’aide de procédés socialement et écologiquement responsables. En ce qui concerne les synthétiques, les clients veulent être certains que le diamant a été produit à l’aide de procédés socialement et écologiquement durables.

Toutefois, les consommateurs ne sont pas prêts à croire sur parole une marque ou une société qui réalise des affirmations écologiques ou éthiques, et ils ont raison.

C’est là qu’entre en jeu la vérification par des tiers. Les consommateurs veulent savoir que ce que dit une société est vrai et qu’il existe des faits et des données concrets pour étayer ces affirmations. D’ailleurs, 48 % des consommateurs ont affirmé qu’une vérification indépendante du pays d’origine d’un diamant et de son respect des aspects sociaux et environnementaux était très importante (41 % ont indiqué que c’était assez important). En ce qui concerne les synthétiques, les chiffres étaient respectivement de 44 % et 42 %.

Ces consommateurs affirment également que, dans l’idéal, ils choisiraient des diamants synthétiques certifiés durables et des diamants naturels certifiés d’extraction responsable par rapport à des diamants non certifiés. Ainsi, ils préféreraient acheter un « diamant naturel d’extraction responsable » ou un « diamant synthétique durable » certifié plutôt qu’un diamant similaire non certifié, à hauteur de 86 % (pour les diamants naturels) et 84 % (pour les diamants synthétiques).

Nous savons déjà que les consommateurs d’aujourd’hui ont une conscience éthique et environnementale et que cela ne fera qu’augmenter à l’avenir lorsque les acheteurs de la génération Z vont atteindre la majorité et obliger les sociétés à appliquer des changements dans leur façon de travailler, faute de quoi elles risquent de perdre toute une série d’acheteurs influents.

Ouvrez la plupart des pages de sociétés d’extraction de diamants, vous y trouverez des sections consacrées au développement durable, à l’environnement et à la responsabilité sociale des entreprises. Le Diamond Empowerment Fund travaille à ce message incroyable qui dit que « les diamants font le bien. »

Il y a déjà énormément de travail positif en cours mais le simple fait de le dire ne suffit pas à satisfaire des consommateurs avisés et connaisseurs, qui passent du temps à effectuer des recherches sur des produits et scrutent les justificatifs des actions sociales avant d’acheter.

Faire le bien est formidable mais l’opération est bien plus efficace lorsque quelqu’un d’autre relate ces faits à votre place.

Le rapport complet the MVI marketing peut être téléchargé ici.

Source Idexonline