La De Beers vend la mine de Kimberley pour 7,2 millions de dollars

Rob Bates

C’est par une transaction historique que la De Beers a mis un terme à un siècle d’engagements dans la ville qui a lancé son empire : la De Beers vient en effet de vendre sa mine de Kimberley à un consortium composé de Petra Diamonds et d’Ekapa Mining pour 7,2 millions de dollars.[:]

Ekapa détiendra 50,1 % de l’entreprise, ce qui englobe les résidus miniers associés. Petra, qui possède également les mines souterraines de Kimberley, sera propriétaire à 49,9 %.

Dans un communiqué, la De Beers a expliqué avoir étudié diverses possibilités pour prolonger la durée de vie de la mine de Kimberley, en Afrique du Sud, au-delà de 2018. Elle a finalement décidé  que la mine devait revenir à une société qui lui correspondait mieux. Le minier a reçu plus de 70 expressions d’intérêt lors de la mise en vente plus tôt cette année, a-t-elle affirmé.

Le groupe prévoit que la mine, surnommée The Big Hole (Le grand trou), produise 70 000 carats par an. Les résidus pourraient produire 2,4 millions de carats supplémentaires et un traitement ultérieur pourrait encore donner environ 4,4 millions de carats, a indiqué un communiqué.

Petra avait déjà racheté plusieurs autres mines de la De Beers, dont Cullinan, Finsch et ses actifs en Tanzanie. Elle espère que la mine générera des flux de trésorerie positifs au cours de sa première année.

La vente est, à de nombreux égards, historique car on considère que c’est à Kimberley qu’est née l’industrie diamantaire. La mine a également été la première à avoir été contrôlée par De Beers Consolidated Mines (DBCM) à sa création en 1888.

« Tout au long de ce processus, notre objectif a été de soutenir nos opérations, de protéger nos emplois et de développer une participation autonomisée dans l’industrie diamantaire d’Afrique du Sud, a indiqué Barend Petersen, président de De Beers Consolidated Mines, désormais sa division sud-africaine, dans un communiqué. Nous sommes enchantés que le nouveau consortium propriétaire soit largement contrôlé par des Sud-Africains historiquement désavantagés (HDSA). Cela montre que la transformation de l’industrie diamantaire sud-africaine réalise des progrès constants. »

La DBCM gère toujours deux autres mines de diamants dans le pays : la mine de Voorspoed à Kroonstad et la mine de Venetia dans la province de Limpopo.

Source JCK Online