Démonstration par le GIA d’un prototype pour test de pierres serties

Albert Robinson

Le GIA (Gemological Institute of America) proposera à la vente, plus tard cette année, un appareil de bureau sophistiqué et simple à manipuler qui permet d’identifier les diamants naturels en toute fiabilité, en les séparant de toutes les imitations et des diamants susceptibles d’être synthétiques ou traités.[:]

L’appareil de test des pierres serties exploite une technologie spectroscopique avancée, les importantes recherches du GIA sur la qualité des diamants naturels, traités et synthétiques, et des décennies d’expérience dans l’analyse des diamants afin d’identifier plus de 97 % des diamants D à Z naturels non traités, sertis ou non, d’un diamètre de 0,9 mm ou plus (environ 0,005 carat). Les diamants susceptibles d’être synthétiques ou traités, de même que toutes les imitations, sont mis de côté pour examen complémentaire et confirmation.

Le nouvel appareil est annoncé à un tarif accessible pour le marché. Sa sortie est prévue fin 2017.

« Il n’existe peut-être pas de plus gros problème dans l’industrie des bijoux et des diamants aujourd’hui que les craintes concernant la vente involontaire de diamants synthétiques non déclarés aux clients, a indiqué Susan Jacques, présidente et PDG du GIA. Ce nouvel appareil est l’aboutissement de plus de 60 ans de recherches du GIA sur les diamants synthétiques. Il permettra au marché, y compris aux vendeurs de bijoux, d’avoir une confiance immédiate dans leurs diamants. »

Le Dr Wuyi Wang, directeur de recherche et du développement au GIA, a fait la démonstration d’un prototype opérationnel de la machine à Surat, en Inde, le 14 avril, lors de l’exposition et du symposium sur la détection des diamants, événement parrainé par le Gem and Jewellery Export Council. Le GIA mène d’autres activités de recherche et développement en vue d’étendre les capacités de l’appareil et d’identifier les diamants roses naturels et d’autres matériaux.

Tom Moses, vice-président exécutif et directeur du laboratoire et de la recherche du GIA, a affirmé : « Les diamants synthétiques occupent une place de plus en plus grande sur le marché. S’ils sont déclarés, ils représentent un choix tout à fait légitime pour les consommateurs. Le GIA et d’autres laboratoires de gemmologie jouent un rôle essentiel pour s’assurer que cette déclaration soit faite. »

L’appareil de test des diamants sertis du GIA est le dernier en date d’une série d’appareils et de services innovants, issus de recherches, produits par le laboratoire, et qui répondront aux craintes du marché, que des diamants synthétiques ou traités non déclarés n’entrent dans la chaîne d’approvisionnement, a expliqué le laboratoire. « Pendant des décennies, tous les diamants envoyés au GIA pour certification ont été analysés afin d’identifier sans erreur toutes les pierres synthétiques ou traitées. »

« Le GIA a accru ses capacités de laboratoire grâce au GIA DiamondCheck qui est sorti en 2014 et qui a été mis gratuitement à disposition des bourses diamantaires du monde entier. En décembre 2016, le GIA a sorti son service d’analyse du mêlé qui sépare rapidement et efficacement le mêlé non traité des imitations et des diamants susceptibles d’être traités ou synthétiques.»

Susan Jacques and Tom Moses - GIA
Susan Jacques and Tom Moses – GIA

Source Idexonline