Bvlgari quitte le conseil du RJC

Rapaport

Deux autres marques de luxe ont annulé leur participation au Responsible Jewellery Council (RJC), compte tenu des conséquences durables de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Bvlgari s’est retirée du conseil d’administration de l’organisation au cours de la semaine du 28 mars, a déclaré sa société-mère LVMH lundi 4 avril dans un e-mail adressé à Rapaport News. Le joaillier italien – qui représente LVMH et ses autres marques au RJC – restera membre du groupe chargé d’établir des références.

« Cette décision est liée à plusieurs situations qui se sont présentées à la gouvernance actuelle du RJC, a déclaré un porte-parole de LVMH. C’est également la raison pour laquelle nous restons actuellement membres de l’organisation car nous jugeons qu’il est important de continuer à peser sur les enjeux actuels, afin de garantir le bon fonctionnement du RJC»

Watches of Switzerland, une marque britannique et l’un des plus grands détaillants de Rolex et Patek Philippe au monde, est allée plus loin, en renonçant à son adhésion.

Le RJC a assisté à une série de départs ces dernières semaines, la conséquence de sa décision de ne pas révoquer ALROSA, dont le gouvernement russe détient une participation à 33 %. Le minier a quitté le conseil d’administration début mars mais est demeuré membre du RJC jusqu’à l’annonce de son départ au cours de la semaine du 28 mars.

« L’approche du Responsible Jewellery Council va à l’encontre des valeurs communes que nous attendons de notre industrie face à cette situation, nous avons donc décidé de révoquer notre adhésion au RJC », a déclaré Watches of Switzerland au cours de la semaine du 28 mars.

Récemment, le RJC a assisté à la démission de sa directrice exécutive, Iris Van der Veken, et au départ du bijoutier danois Pandora.

En mars, Tiffany & Co. qui, comme Bvlgari, fait partie de LVMH, avait décidé de cesser d’utiliser des diamants russes, quel que soit le lieu où ils sont taillés. Les sanctions américaines n’interdisent pas les importations de marchandises russes fabriquées dans d’autres pays. La décision a été « prise simultanément et conjointement avec d’autre marques de LVMH », a fait remarquer le porte-parole de LVMH.

Source Rapaport