ALROSA vend 780 millions de dollars de brut en janvier/février

Rapaport

Le minier maintient ses prix. Lors de ses deux premières ventes de l’année, ALROSA a vendu pour près de 780 millions de dollars de brut.[:] Une source du marché a affirmé à Rapaport News que la demande s’était améliorée. D’après les dossiers de Rapaport, en février, les prix sont restés inchangés pour le sixième mois consécutif.

Le minier russe a permis à ses clients de refuser jusqu’à 30 % de marchandises lors du dernier tender, sans leur imposer de pénalité ni les obliger à acheter les pierres ultérieurement, a indiqué la source. En janvier, la limite des refus avait été fixée à 50 %.

En janvier, les clients ont acheté bien plus que le minimum qui leur était imposé et la demande a parfois dépassé l’offre dans certaines catégories de brut, selon les informations qu’a obtenues Rapaport News.

ALROSA n’a pas souhaité commenter les ventes mais a confirmé que les prix n’avaient pas été modifiés.

« ALROSA a maintenu les prix du brut lors de la session de ventes de février. La société constate des signes d’une reprise graduelle de la demande de brut », a déclaré un porte-parole d’ALROSA dans un e-mail en date du 2 mars.

L’issue des deux premières ventes contractuelles de 2016 devrait permettre à la société d’atteindre les 1,14 milliard de dollars, le montant des ventes estimé par Rapaport News pour le premier trimestre 2015. Le minier organise des ventes contractuelles tous les mois, sous l’appellation ALROSA Alliance, contrairement à la De Beers, qui organise 10 sights par an.

Au cours de la semaine du 29 février, la De Beers a annoncé des ventes de 610 millions de dollars pour son second cycle commercial de l’année, qui comprend le sight de février et d’autres ventes et approvisionnements à destination de ses partenaires.

Les sightholders ont affirmé que les marchandises de la De Beers présentaient une valeur supérieure à celles d’ALROSA, la De Beers ayant baissé ses prix d’environ 7 % à 10 % en janvier. Un client d’ALROSA a affirmé que les premiums sur les marchandises russes avaient augmenté en janvier mais qu’ils étaient revenus à des pourcentages inférieurs à 5% sur le marché secondaire. En effet, de grandes quantités de marchandises ont été mises à disposition à des prix relativement élevés en 2016.

« ALROSA a trop vendu en janvier. Leurs marchandises ne paraissent donc plus si attrayantes, a affirmé un acheteur. Tout le monde possède du brut en provenance de Russie et les mêmes marchandises réapparaissent sans cesse sur le marché. »

Source Rapaport