Les revenus des marques de joaillerie de Richemont ont progressé au premier trimestre fiscal. La vigueur des marchés américain et européen ont en effet compensé les baisses au Japon et en Chine.
Les ventes de Cartier, Van Cleef & Arpels, Buccellati et Vhernier ont gagné 7 % en glissement annuel, pour atteindre 3,91 milliards d’euros (4,55 milliards de dollars), soit une hausse de 11 % à taux de change constants, pour le trimestre clos le 30 juin, a déclaré le groupe de luxe suisse mercredi 16 juillet. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de croissance à deux chiffres à taux de change constants pour les gammes de joaillerie.
Dans l’ensemble, le groupe a enregistré de solides performances aux États-Unis et en Europe, qui ont compensé le ralentissement observé au Japon et en Chine. Hong Kong et Macao, quant à eux, sont restés stables. Le Japon a affiché une chute de 13 %, à comparer à une hausse de 42 % l’an dernier, chute que le groupe explique par la vigueur du yen, qui a fortement freiné les dépenses des touristes, notamment chinois.
C’est la division Joaillerie de Richemont qui a enregistré les meilleurs résultats au cours de la période, la quasi-totalité des régions affichant de la croissance.
Les ventes des horlogers spécialisés, dont A. Lange & Söhne, Piaget et Vacheron Constantin, ont reculé de 10 % pour atteindre 824 millions d’euros (956,7 millions de dollars). Ce segment a principalement ralenti en Chine, à Hong Kong, à Macao et au Japon. En revanche, la région Amériques a enregistré une croissance à deux chiffres.
Les revenus du groupe, qui englobent la joaillerie, la mode, les accessoires et l’horlogerie, ont progressé de 3 % pour atteindre 5,41 milliards d’euros (6,27 milliards de dollars).
Image : vitrine d’une boutique Cartier (Shutterstock).
Source : Rapaport