La DDII recherche son directeur exécutif

Rob Bates

L’Initiative diamant et développement (DDII), un groupe canadien installé à Ottawa et qui travaille sur les questions ayant trait aux creuseurs artisans, recherche son nouveau directeur exécutif, en remplacement de Dorothée Gizenga, en poste depuis plusieurs années.[:]

Dorothée Gizenga a affirmé au JCK qu’elle changeait de fonctions, afin de devenir directrice régionale de la DDII pour la République démocratique du Congo (RDC), dont elle est originaire.

« C’est moi qui ai demandé à être mutée en RDC et à assumer un nouveau poste d’importance pour la DDII », explique-t-elle.

L’offre d’emploi pour le poste de directeur exécutif de la DDII est consultable ici.

Dorothée Gizenga a été la toute première directrice exécutive de la DDII. Elle a pris les rênes de l’organisation en 2008, peu après sa création intervenue en 2006. Avant cela, elle était responsable de programme pour le Partenariat Afrique Canada, l’organisation non gouvernementale aujourd’hui connue sous le nom d’IMPACT et qui a été la première à attirer l’attention du monde entier sur la question des diamants du conflit.

La nouvelle est tombée peu après le lancement, par la DDII, de ses Maendeleo Diamond Standards, un système de certification permettant la production éthique de diamants par des structures minières d’artisans et à petite échelle, grâce à l’adoption de normes et de meilleures pratiques. (Maendeleo est un mot swahili signifiant « développement ».) Pour obtenir davantage d’informations sur les Maendeleo Diamond Standards, utilisés par De Beers dans son programme GemFair en Sierra Leone, cliquez ici.

Dans le cadre de ces références, les mineurs artisans de République démocratique du Congo ont récemment reçu une formation aux premiers secours, en lien avec le Comité international de la Croix-Rouge.

Jusqu’à 20 % des diamants de qualité dans le monde sont produits par des mineurs artisans qui, bien souvent, emploient des outils rudimentaires, travaillent dans des conditions dangereuses et vivent dans une extrême pauvreté. Il existe 1,5 million de mineurs artisans de diamants en Afrique et en Amérique du Sud, répartis dans environ 20 pays, a déclaré la DDII.

L’année dernière, Dorothée Gizenga s’était entretenue avec le JCK à propos de l’éthique des synthétiques. Elle avait également été récompensée par le Diamond Empowerment Fund en 2016.

Source JCK Online