La De Beers lance un service limité de vente de brut

David Brummer

La De Beers vient d’annoncer que sa division Auction Sales lancerait un service pilote, d’une portée limitée. Celui-ci permettrait à certains diamantaires de vendre des types spécifiques de brut sur sa plate-forme d’enchères en ligne.[:]

Le service sera réservé aux adhérents de Diamond Trading Standard de la De Beers, norme qui oblige les vendeurs à respecter plusieurs critères éthiques. Tous les vendeurs doivent accepter la Déclaration de conformité, d’intégrité et de probité des vendeurs inscrits, qui rappelle les conditions requises pour participer aux enchères, accepter les principes de bonnes pratiques et se soumettre aux lois anti-corruption.

Les sociétés devront également respecter la revendication de provenance de la source d’origine : tous les diamants bruts doivent être accompagnés d’un certificat et de factures du Kimberley Process, portant une déclaration de garantie du World Diamond Council (WDC), afin de prouver qu’ils ne sont liés à aucun conflit. Ils doivent également respecter la charte de la World Federation of Diamond Bourses (WFDB) qui précise que les diamants bruts sont naturels et non traités.

En outre, les sociétés devront réaliser une autre déclaration sur la provenance, pour garantir que les diamants bruts sont conformes aux exigences de la source d’origine de De Beers Auction Sales. La provenance de la source d’origine sera vérifiée par le Responsible Jewelry Council (RJC) ou grâce au programme d’assurance Best Practice Principles (BPP).

Enfin, tous les diamants bruts proposés à la vente sur la plate-forme devront passer par une détection complète en trois étapes, afin de repérer les diamants de laboratoire et les diamants traités.

Le service sera proposé pour des pierres individuelles de plus de 5 carats ou de couleur fantaisie. Cela concernera donc une petite proportion des diamants vendus sur la plate-forme De Beers Auction Sales.

« Nous sommes très heureux de l’arrivée de cette norme commerciale et y voyons une étape positive, a déclaré Andrew Bone, le directeur exécutif du RJC. Non seulement elle va encourager davantage d’entreprises du secteur à adopter des normes plus solides pour leurs activités d’échanges mais elle garantira aussi que de plus en plus de sociétés puissent faire la preuve de leur intégrité commerciale grâce à la garantie d’un tiers. »

Source Idexonline